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Surveillance de l’asthme professionnel : résultats de l’Observatoire national des asthmes professionnels (ONAP) II, 2008–2011 - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.108 
Y. Iwatsubo 1, J. Ameille 2, L. Bénézet 1, N. Bonnet 1, J.C. Dalphin 3, F. De Blay 4, R. Garnier 2, J.P. L’Huillier 5, E. Imbernon 1, J.C. Pairon 6, G. Pauli 4
1 Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 
2 IIMTPIF, Créteil, France 
3 Service de pneumologie, CHU de Besançon, Besançon, France 
4 Pôle pathologie thoracique, hôpitaux universitaires, Strasbourg, France 
5 Cabinet de pneumologie, La Varenne Saint-Hilaire, France 
6 CHI Créteil, Créteil, France 

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Résumé

L’Institut de veille sanitaire, en partenariat avec la société de pneumologie de langue française et la société française de médecine du travail, a conduit le projet ONAP II entre 2008 et 2014. L’objectif était d’estimer l’incidence de l’asthme professionnel (AP) dans 6 départements, globalement et par secteur d’activité et profession. La présentation porte sur la période 2008–2011. Le recueil de données a été réalisé grâce à un réseau de pneumologues et allergologues hospitaliers et libéraux et de spécialistes de consultations de pathologies professionnelles. En Alsace, des médecins du travail y ont également participé. Les fiches de signalement remplies par les déclarants ont été validées par des experts qui se prononçaient sur le diagnostic de l’AP et sur le lien étiologique avec une ou plusieurs nuisances. Pour la période 2008–2011, 330 fiches ont été retenues. L’incidence annuelle moyenne de l’AP estimée dans les 6 départements pilotes était de 36 cas par million. Concernant les catégories professionnelles, le taux d’incidence standardisé sur le sexe et l’âge était plus élevé, que le taux moyen, chez les ouvriers (116/million), les agriculteurs exploitants (97/million) et les travailleurs indépendants (45/million). Pour les secteurs d’activités, les taux les plus élevés ont été observés dans l’industrie alimentaire (279/million) et dans la catégorie « agriculture, sylviculture, pêche » (160/million). Pour les agents étiologiques, la farine occupait la première place (20 %). Les ammoniums quaternaires venaient en seconde place (15 %) reflétant la part de plus en plus importante des produits de nettoyage dans la survenue de l’AP.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A151 - janvier 2015 Retour au numéro
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